La cabinet dispose d’une expertise juridique en matière de protection et de défense des marques, dénominations sociales et autres signes distinctifs exploitées par les entreprises.
Le droit des marques désigne l’ensemble des règles applicables à l’enregistrement, à l’exploitation et à la défense des marques commerciales et industrielles.
Qu’est-ce qu’une marque ?
Une marque est un signe (mots, assemblage de mots, logo,…) dont la fonction est de distinguer les produits et services d’une entreprise de ceux des autres entreprises et notamment de ses concurrents. On parle ainsi des marques comme des signes distinctifs.
C’est la raison pour laquelle une dénomination ou un logo ne peut être enregistré à titre de marque s’il est « descriptif » des produits et services auxquels il est associé, ou de l’une de leurs caractéristiques. A défaut, il ne peut efficacement distinguer des produits de ceux offerts par des tiers.
Il est donc conseillé de choisir une marque la plus arbitraire et distinctive possible.
Principe de spécialité
En application du principe de « spécialité », une marque n’est protégée que pour les produits et services qui sont désignés au moment de son dépôt.
Deux marques peuvent ainsi coexister si elles désignent des produits et services différents (par exemple, les marques « LOTUS » qui est protégée à la fois pour des biscuits, des véhicules automobiles et du papier hygiénique).
Il existe totuefois quelques exceptions au principe de spécialité, telle la marque renommée (comme certaines marque de luxe), qui est protégée au delà des seuls produits ou services désignés au moment du dépôt.
Dépôt et délivrance de la marque
La marque est un titre de propriété industrielle qui s’acquiert par le dépôt d’une demande d’enregistrement auprès d’un office national (INPI), régional (EUIPO) ou international (OMPI).
Une fois déposée, la demande est examinée par l’office qui vérifie que certaines conditions de validité sont remplies.
La demande fait ensuite l’objet d’une publication aux fins d’information des tiers, lesquels peuvent s’opposer à l’enregistrement pendant une période déterminée (2 mois devant l’INPI).
L’opposition à une demande de marque est généralement formée par le titulaire d’un droit antérieur (une marque, un nom de domaine, une dénomination sociale,…).
Il est donc nécessaire, avant tout dépôt, d’étudier si son signe est « disponible » pour les produits ou services désignés.
Droits conférés par la marque
L’enregistrement de la marque confère à son titulaire un droit de propriété sur cette marque, pour les produits et services qui sont désignés.
Le titulaire de la marque dispose d’un droit exclusif d’exploitation sur cette marque, pour le territoire couvert.
Le titulaire peut ainsi interdire à un tiers d’utiliser le même nom ou visuel pour désigner des produits ou services identiques.
Il peut également interdire l’utilisation d’un signe similaire désignant des produits ou services similaires, s’il en découle un risque de confusion dans l’esprit du public.
Lorsqu’elles sont démontrées, ces utilisations illicites sont constitutives d’actes de contrefaçon de marque et engagent la responsabilité civile de son ou ses auteurs.
Il est donc conseillé de procéder ou de faire procéder, tout au long de la vie d’une marque, à une veille régulière afin de s’assurer que sa marque n’est pas contrefaite par des tiers.
Durée de protection de la marque
La marque est protégée pendant une période de 10 ans à compter de la date de son dépôt.
Le titulaire de la marque peut la renouveler tous les 10 ans, pour une nouvelle période de 10 ans, et ce indéfiniment.
A défaut de renouvellement, le titulaire perd son droit de marque.
Perte du droit sur la marque : nullité et déchéance
Si la marque est un droit renouvelable indéfiniment, il peut être perdu par son titulaire si celui ci ne l’exploite pas de manière effective pendant un période ininterrompue de 5 ans. On parle de déchéance pour défaut d’usage.
La déchéance peut être demandée par un tiers directement devant l’Institut national de la propriété industrielle (pour les marques françaises) ou devant un tribunal judiciaire sous certaines conditions.
Une marque enregistrée est également susceptible d’être annulée pour des motifs relatifs (existence d’un droit antérieur) ou absolus (défaut de distinctivité, contrariété à l’ordre public, signe trompeur/déceptif,…).
Il est donc indispensable, avant tout dépôt, d’effectuer une recherche d’antériorités approfondie et une vérification de la validité du signe.
A défaut, le titulaire de la marque peut être contraint d’en changer en cours d’activité, compromettant ainsi les investissements éventuellement réalisés (promotion, support de communication, emballages produits, réseau de distribution…).
Votre avocat expert en droit des marques
Le cabinet consacre son activité à la défense de déposants ou titulaires de marques et de toute personne à qui il est reproché de commettre des actes de contrefaçon de marque.
Le cabinet assure notamment les missions suivantes : dépôt de marque auprès de l’INPI et de l’EUIPO, gestion des procédures d’opposition, contrats de cession ou de licence de marque, mise en demeure, action en contrefaçon de marque, action en déchéance ou en nullité de marque, accord de coexistence de marques.
Basé à Lyon, Maître BRESSAND intervient pour une clientèle variée de sociétés et d’entrepreneurs implantés dans toute la France (métropole et DOM-TOM) et devant l’ensemble des tribunaux judiciaires compétents en matière de marques.